Cet article est le premier d’une série retraçant les péripéties de Valentine et Anthony tout deux venus étudier en Colombie courant 2018. J’espère que le récit de leurs aventures donnera envie à d’autres étudiants de tenter leur chance dans ce beau pays.

Je laisse donc la place à Anthony pour ce premier article.

Doniphane M.


 

Etudier en Colombie : de la prise de décision aux préparatifs

Bonjour à tous, je m’appelle Anthony, je suis étudiant en DUT TC et aujourd’hui commence mon « colombian dream« . En effet, je m’apprête à vivre une expérience incroyable pendant tout un semestre dans une des plus belles villes de Colombie : Barranquilla. Une des questions qui peut te passer par la tête est comment j’en suis arrivé là. Tout a commencé…

 

Mon IUT

Depuis septembre 2017, je suis étudiant en première année de Techniques de Commercialisation à l’IUT de Sénart. Je pense que tu t’en fiches de savoir d’où je viens mais c’est important parce que c’est grâce à cet IUT que je suis ici. En effet, mon école propose à ses étudiants la possibilité de partir tout un semestre étudier hors des frontières françaises dans un cadre exceptionnel et formateur. Les destinations de mobilité semestrielle sont variées (Canada, Espagne, Portugal, Irlande, Corée du Sud…) mais les places sont comptées.

Tout d’abord, j’avais choisi l’Espagne comme destination car c’est un pays chaud avec une culture que j’apprécie mais j’ai vite changé d’idée. Au mois de novembre un professeur d’origine française vivant en Colombie (Doniphane) est venu nous présenter une toute nouvelle destination que personne n’avait jamais expérimentée jusqu’à présent et qui allait devenir une obsession pour moi… LA COLOMBIE !!!

 

Pourquoi avoir choisi la Colombie ?

A 19 ans, je n’ai pas eu la chance de voyager énormément. Curieux de nature, je n’aime pas rester dans ma zone de confort et je cherche toujours à découvrir de nouvelles expériences. Lorsque l’opportunité de la mobilité semestrielle s’est présentée à moi, j’ai vu en celle-ci une période de ma vie exceptionnelle, gravée dans ma mémoire à jamais.

Le jour où Doniphane est venu pour nous présenter le projet Barranquilla, j’ai vu en cette ville une expérience unique et nouvelle loin de chez moi. Etant le premier à partir sur cette destination, j’allais me faire ma propre aventure à l’autre bout du monde.

La Colombie est un pays mystérieux, qui fait peur. Je me souviens des gens me disant « la Colombie c’est comme ci, c’est comme ça » alors qu’ils n’y ont jamais mis les pieds. Motivation supplémentaire pour choisir cette destination et revenir en France avec la vraie Colombie, celle qu’on ne connait pas, montrer à toutes ces mauvaises langues que c’est un pays magnifique avec d’infinies possibilités.

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Pour mon avenir professionnel c’est un bon point. Ecrire sur mon CV : « 6 mois d’études à l’université Simón Bolívar – Barranquilla – Colombie » est un plus qui attire l’œil curieux des employeurs.

Le choc culturel a aussi motivé mon choix. Vivre pendant 6 mois comme un colombien (ou plus précisément comme un « costeño ») me faisait rêver. Mais surtout j’attendais de cette aventure, un enrichissement culturel, acquérir des connaissances et sortir grandi de cette expérience.

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Les préparatifs

Concernant les préparatifs, tu verras c’est la partie que tu vas aimer le plu…moins. Si tu as du temps à revendre ne t’en fait pas tu vas le combler. Il faut que tu saches que depuis le mois de janvier 2018 jusqu’à mon départ (mi-juillet) je n’ai fait que ça. Entre ma demande de passeport, le choix de mon assurance, les dix mille vaccins, la bourse… le monde ne tournait plus qu’autour de ça.

En effet n’étant pas un grand voyageur (mais cela va bientôt changer), je n’avais pas de passeport. La Colombie se trouvant hors de l’Union Européenne, j’ai dû en faire un. J’ai eu de la chance parce que mes amis m’ont prévenu qu’il fallait faire les démarches avant le début de la période estivale pour ne pas devoir attendre trop longtemps. En effet, c’est la période où les gens se précipitent pour faire leurs demandes.

J’ai récolté tous les documents (formulaire de type CERFA, photo, justificatif de domicile, carte d’identité, timbre fiscal) et début mars j’ai eu mon rendez-vous en mairie pour faire ma demande de passeport. Ils ont alors pris mes empruntes (cela veut dire que tu dois être présent ce jour-là) et vérifié les documents avant de les envoyer à la préfecture. Deux semaines plus tard, j’avais un autre rendez-vous pour le récupérer.

Toujours dans le même thème, la question du visa. En effet on peut penser qu’il faut forcément un visa pour voyager. Et non, je suis actuellement en Colombie sans visa mais pas sans rien. Je vais te faire faire un peu de maths : je pars étudier un semestre à l’étranger soit la moitié d’un an. 360/2=180. Sachant qu’ici, si tu restes sur le territoire colombien moins de 180 jours, tu n’as pas besoin de demander un visa, seul un PIP2 te suffit. Le PIP2 est un permis de séjour que tu ne demandes pas avant ton départ. On te le délivre en arrivant sur le territoire. Pour l’obtenir j’ai dû présenter au service de l’immigration colombienne un papier certifiant de mon inscription dans une université du pays. Mais attention ce PIP2 ne dure que 90 jours après tu dois le renouveler pour 90 supplémentaires dans un centre approprié. Au-delà de 180 jours il te faut un visa.

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L’assurance pour étudier en Colombie

Pour ce qui est du choix de mon assurance, je ne m’en suis pas trop occupé. Ce sont mes parents qui s’en sont chargés. Tout ce que je sais, c’est qu’après avoir vu avec les assurances traditionnelles, je suis chez CHAPKA assurance, spécialiste reconnu. C’est l’assurance qui leurs a semblée la plus complète et la plus claire de ce que l’on peut trouver sur le marché. Pour les 6 mois d’études, celle-ci s’élève à 260€. Cela peut paraître cher mais je pense que tu ne devrais pas rigoler sur ce point. S’il t’arrive quelque chose il faut que tu sois accompagné. Tu dois te rappeler que tu n’es pas en France mais dans un autre pays où les choses fonctionnent différemment. Personnellement, je n’en ai pas encore eu besoin mais le jour où j’ai un grave problème, je serai content qu’on puisse m’aider et me rapatrier s’il le faut sans que cela ne me coûte un bras.

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Les vaccins pour voyager en Colombie

Toujours concernant la partie médicale, j’avais des vaccins à faire. Pour voyager en toute sécurité, je te recommande de tous les faire AVANT de partir. Dans un pays exotique où les moustiques peuvent te provoquer de grosses fièvres il faut se protéger. Mon université ici à Barranquilla m’avait envoyé une liste d’une dizaine de vaccins à faire… Du calme je te sens déjà en panique. Une partie de ces vaccins, tu as déjà dû les faire dans ton enfance comme la varicelle ou le tétanos. Pour les autres, je suis allé au centre médical PASTEUR à Paris. J’y ai fait trois vaccins obligatoires et un recommandé.

Les vaccins obligatoires sont : le vaccin de la fièvre jaune (valable à vie), l’hépatite A (valable 10 ans) et la fièvre typhoïde (valable 3 ans). Le vaccin recommandé est tout simplement celui de la rage. Il est vrai que la Colombie est un pays bien différent de la France et les habitudes aussi. Par exemple, ici il y a beaucoup de chiens errants dans les rues et de m’être fait vacciné contre la rage minimise les chances de tomber gravement malade en cas de morsure. Attention le vaccin contre la rage n’est que préventif, si tu te fais mordre va vite chez un médecin pour qu’il te soigne !!!

Une autre partie moins fun est le coût de ces vaccins. En effet j’en ai eu pour plus de 300€. Rien que pour celui de la rage, j’ai déboursé 165€ (soit 55€ l’injection). Pour les autres, l’hépatite A – 52€, la fièvre typhoïde – 56€ et la fièvre jaune – 73€. En complément, tu peux avoir quelques effets secondaires… Je me souviens que lorsque j’ai fait le vaccin de la fièvre jaune j’ai passé le week-end au lit avec des courbatures et une bonne fièvre.

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Les bourses pour étudier en Colombie

Maintenant parlons de choses plus joyeuses. Après autant de dépenses, il faut bien te trouver de quoi te payer les activités extra-scolaires si tu vois ce que je veux dire… Avec un PIP2 tu ne peux pas travailler légalement ici. Mais travailler n’est pas le seul moyen de percevoir de l’argent. Si tu es étudiant, tu peux bénéficier d’une bourse. C’est la première fois que j’en bénéficie et les démarches sont un peu longues et fastidieuses. Au mois de mai, j’ai eu une réunion avec tous les étudiants de mon IUT partant en mobilité semestrielle et en DUETI (1 an en double diplôme) pour nous expliquer toutes les démarches. C’est un peu comme la demande de passeport. Tu dois fournir un certain nombre de documents (photocopies de : pièce d’identité, RIB, relevés de notes des deux premiers semestres, avis d’imposition, livret de famille, l’assurance santé et le contrat d’étude) que tu dois mettre sur un site Internet sauf que là, pas de rendez-vous à la mairie mais une date limite à ne surtout pas dépasser car si tu la dépasses ils ne t’accordent plus la bourse.

Mon « ils » désignent ma fac (l’UPEC). Elle me donne le droit de toucher une bourse de 350€/mois pendant la durée de la mobilité internationale. Mon IUT se charge quant à lui de me verser 50€/mois soit un total de 400€ de bourse mensuel. Mais attention, étant donné les délais de traitement des services de l’université, assez longs, l’UPEC me recommande de prévoir un budget d’avance de 2 à 3 mois afin de faire face à mes premiers frais car le premier versement de la bourse ne s’effectue que vers le mois d’octobre. Ensuite, les autres versements se font à la suite (même après être rentré en France).

 

La valise pour partir en Colombie

Viennent ensuite les derniers préparatifs et là tu te dis : c’est bientôt fini !!! Je parle bien sûr de la valise. Normalement pour un voyage aussi conséquent tu prépares bien tout ce qu’il faut bien à l’avance mais je ne suis pas de ces gens-là. Une semaine avant de partir je n’avais même pas acheté mes valises pour te dire. Et oui si tu pars aussi longtemps, il faut « prévoir ». Si tu as une mère qui a peur des imprévus, achète deux grosses valises mais si tu as une mère normale, une grande et une petite (de cabine) te suffiront. Dedans, c’est simple j’y ai tout mis.

Partant pour 6 mois, j’ai pris toute ma maison avec moi. Bien sûr mes vêtements mais aussi trois trousses de toilette, des affaires de plage et des trucs qui me servent à rien… Pour revenir aux vêtements, j’ai pensé (ma mère) à emmener de tout. Des sous-vêtements à la grosse écharpe en passant par la doudoune hivernale. Et oui dans un pays où le soleil tape toute la journée et où le soir il fait plus chaud qu’en pleine canicule à Paris j’ai ramené des pulls, gilets et autres accoutrements inutiles.

Bien sûr, si tu viens, prévois quand même de quoi te couvrir en cas de tempête de neige (ce qui arrive tous les 69632 ans). J’ai apporté un énorme sac de médicaments. Des protections anti-moustiques (spray anti-moustiques à mettre sur les vêtements, sur le corps, des diffuseurs…), un traitement anti-paludisme (au cas où je pars dans la forêt amazonienne), une cure solaire pour habituer ma peau au soleil des Caraïbes et un kit de survie du système digestif (anti-vomissement, anti-diarrhéique, « Smecta »…). Ce n’est pas très classe d’en parler mais le jour où tu chopes une tourista tu seras bien content de t’être préparé à ça. Personnellement, je pensais en avoir une en arrivant du fait d’une cuisine totalement différente de la nôtre mais heureusement mon corps s’est bien adapté aux plats « costeños ».

N’oublie surtout pas avant de partir de prendre un adaptateur de prise car ici en Amérique, les prises ne sont pas les mêmes. J’ai acheté pour 10€ un adaptateur qui fonctionne plutôt bien mais pense à  investir dans une batterie externe pour recharger tes appareils n’importe où. Venaient aussi dans ma valise des fournitures comme des feuilles, ma trousse, mon sac… Je ne voulais pas arriver en Colombie sans mon matériel. J’ai eu raison de le faire parce qu’ici, les feuilles A4 quadrillées n’existent pas. Les colombiens prennent leurs cours sur des cahiers A5 sans carreaux. Après la partie scolaire, viennent ensuite les petites attentions. Vivant chez une famille colombienne, j’ai voulu leur apporter quelque chose du pays. Pour les parents, j’ai apporté une bouteille de Champagne qu’ils ont tout de suite mis en vitrine. Pour leur fils, pas d’alcool mais un gros sachet de Dragibus (bonbons qui ne se vendent pas ici).

 

Les préjugés sur la Colombie

Comme tu as pu le comprendre plus haut, c’est la première fois que je pars aussi loin de chez moi. En réalité, je suis même le premier de mes familles (maternelle et paternelle) à être parti aussi loin. C’est pour te dire le nombre de fois où j’ai entendu : « ne pars pas aussi loin, l’Espagne c’est plus près ».

Tout ça à cause de quoi ? Des préjugés. Je ne vais pas te dire qu’ils sont faux parce que je te mentirai mais ils sont déformés, amplifiés. Non tous les colombiens ne sont pas des narcotrafiquants comme tu peux le voir sur Netflix, non il n’y a pas d’enlèvement à chaque coin de rue, oui c’est un pays dangereux pour un étranger si tu ne fais pas attention mais je pense que dans n’importe quel pays où que tu ailles, il sera dangereux. Nous sommes européens, nous pensons européen mais si tu viens en Colombie pensant mener ta petite vie de français, là ça devient risqué.

Il faut que tu comprennes que tu n’es pas chez toi et il est important que tu apprennes à vivre comme eux. Drogue, violence, FARC, enlèvements ne sont pas le quotidien ici, il y en a mais pas autant qu’on le pense. Malgré ces idées préconçues, j’ai voulu voir de mes propres yeux, me faire ma propre expérience. Toute ma famille, tous mes amis et même les inconnus me déconseillaient de partir si loin. Il me disaient de choisir la facilité et de partir en Espagne ou au Portugal. Mais NON, il fallait que j’aille voire ailleurs. Voire comment c’était chez les autres. Sortir de mon confort de petit parisien qui n’a jamais vraiment manqué de rien. Plus les gens me disaient de ne pas y aller, plus j’avais envie de partir. Malgré les avertissements, et les tentatives de découragement, je voulais partir….

 

Le grand départ

Ce qui te coûtera le plus cher de toute ton aventure est ton billet d’avion. En effet, la vie ici à Barranquilla est très peu onéreuse mais le prix du billet d’avion reste conséquent. Ne voulant pas me ruiner avant d’arriver en Colombie, j’ai cherché (mon père) le meilleur vol au meilleur prix. Mon père a passé des nuits devant son ordinateur pour dénicher LE vol.

Finalement, je partais le 13 juillet tôt le matin pour arriver le soir à Barranquilla. Pour mon départ, je n’avais pas un mais trois vols différents avant d’arriver à destination. J’ai fait Paris-Madrid, Madrid-Miami et Miami-Barranquilla. Le choix de prendre deux escales est purement économique même si j’ai tout de même dû débourser 1200€ (aller-retour). Le prix du billet ne fut pas le seul hic de mon départ. En effet j’ai failli ne pas décoller de Madrid. Si tu as déjà voyagé aux US, tu as certainement dû faire ton ESTA. L’ESTA est une sorte de VISA que les Etats-Unis demandent aux citoyens de pays avec qui ils ont des accords (dont la France) et désirant rentrer sur leur territoire. Ne faisant qu’une simple escale à Miami et ne sortant pas de l’espace international, je n’ai pas voulu faire mon ESTA (qui est payant). Le vol Paris-Madrid s’est bien passé et au moment d’enregistrer mes bagages pour le vol Madrid-Miami, l’hôtesse me demande mon ESTA. Je suis littéralement rentré en panique car au moment où elle me l’a demandé, l’avion allait décoller dans moins d’1h30 et je ne savais pas quoi faire. J’ai dû remplir le formulaire sur internet, payer 14$ (qui se sont transformés en 72€ car c’est le prix demandé par le site pour établir le document) et j’ai finalement pu prendre mon avion (plusieurs sites et prix existent sur le NET, prends ton temps).

Arrivé à Miami, c’était comme dans un film. La police prend des photos de toi, te pose des questions, te fait remplir un formulaire…tout cela pour une simple escale de deux heures. Finalement, le mauvais temps aidant, ce ne sont pas deux mais cinq heures que j’ai dû attendre pour pouvoir embarquer direction la Colombie. Je suis arrivé à 23h à Barranquilla « agotado » mais impatient de commencer mon aventure…

Mes premières impressions

Je suis arrivé tard sur Barranquilla. Il faisait nuit, c’était un vendredi soir et j’étais impatient de rencontrer la famille chez laquelle j’allais vivre pendant 6 mois. Pensant ne rien voir de la ville à cette heure-là (minuit quand je suis arrivé), le chauffeur qui m’a ramené chez moi m’a fait passer par la Calle 84. Si un jour tu viens sur Barranquilla, c’est un passage obligé si tu aimes faire la fête, danser et rencontrer du monde. Sur cette rue, les bars sont illuminés de toutes les couleurs et mettent la musique à fond (de la salsa bien sûr). Les barranquilleros dansent dans la rue et font la fête jusqu’à pas d’heure.

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Continuant mon chemin, je suis arrivé chez ma famille d’accueil qui m’attendait. Ce sont des gens formidables qui prennent soin de moi comme de leur propre fils. Dès mon arrivée, ils m’ont servi à manger et posé plein de questions. Les barranquilleros n’ont pas l’habitude de voir des étrangers et dès ton arrivée tu attires les regards. Ils sont très curieux de savoir ce que tu viens faire dans leur ville, pourquoi avoir choisi cette destination, d’où tu viens, comment s’est passé ton voyage… Ils te demandent aussi comment les colombiens sont vus en France. Bien sûr tu ne vas pas leur répondre narcotrafiquant et fille de petite vertu mais je pense qu’il ne faut pas leur mentir non plus. Si on me demande que pensent les français de la Colombie, je leur dit qu’à cause de séries comme « Narcos », les français pensent malheureusement à la drogue. Ça les touchent beaucoup que les étrangers les voient comme ça. Pour les rassurer un peu, je leur dis qu’ils ont les plus belles femmes du monde et je leur parle de Miss Univers. En effet, il y a quelques années, une barranquillera fut sacrée Miss Univers et aujourd’hui c’est une fierté nationale. Je leur dis aussi que les français ne connaissent pas vraiment la Colombie et parlent sans savoir mais que je suis là pour rapporter en France le vrai visage du pays.


 

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