Faire des affaires en Colombie peut rapporter gros. Très gros !
Mais encore faut-il comprendre le dialecte commercial des autochtones…
Avant de te lancer dans cette aventure je préfère te prévenir… ils vont te faire craquer à un moment ou un autre. Profite donc de mon expérience, tu perdras moins ton sang-froid si tu es bien préparé !
« Es un SI que lleva un NO adentro »
Les premiers mois de me vie d’entrepreneur en Colombie on été intenses émotionnellement.
Les colombiens sont très ouverts à la nouveauté et aiment découvrir de nouveaux concepts, encore plus s’ils viennent de l’étranger. Ils ont toujours un peu de temps à t’accorder si tu désires leur présenter une idée novatrice ou leur proposer tes services.
Et c’est bien là le problème. Ils ne savent pas dire NON.
Par courtoisie ou peur de t’offenser, ils n’oseront pas te dire que ta proposition ne représente aucun intérêt à leurs yeux.
Pire encore, ils te laisseront préparer des offres de prix ou rédiger des contrats… pour au final ignorer tes e-mails et tes appels téléphoniques.
Comme tu es un petit-malin, tu demanderas à ton « socio » de les appeler avec son portable… juste pour être « seguro » que ton interlocuteur ne te laisse pas en plan délibérément.
Il décrochera une seule et unique fois (car tu l’as bien eu, mais maintenant il connait le numéro de ton compère) et donnera une réponse aussi courtoise que commercialement vide de sens.
Ça y est, tu fais des « negocios » en Colombie !
Bien sûr, il arrive parfois qu’un « oui » soit un « oui ». Et la, Jackpot !
Tu peux aussi éventuellement rencontrer des gens qui respecteront ton temps et te diront gentiment que ton produit n’est pas à leur goût. Mais la plupart t’auront à l’usure jusqu’à ce que tu arrêtes de les harceler car ils t’avaient dit que « si »… et tu croyais vraiment que ça voulait dire « si » mais… en fait ça voulait dire que « no ».
Le plus dur pour moi a été de me rendre compte que quelqu’un m’avait serré la main dans un style « trato hecho » (marché conclu) pour au final me faire perdre des heures de travail.
Les premières fois tu te demanderas si c’est ta tête le problème ou si tu as commis une maladresse culturelle… puis en discutant avec d’autres expats’ tu comprendras que les règles du jeu sont différentes qu’à la maison.
Ils ne sont pas méchants, ils fonctionnent juste différemment !
Si toi aussi tu as des choques culturels à faire partager, l’espace commentaires et le forum sont faits pour toi !
Jette un œil à nos guides pour faire des affaires en Colombie !
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¡Hasta Pronto!
J’adore !!!!
Moi je pense en fait que les colombiens sont méfiants des nouveautés par peur que cela ne marche pas. Ils préfèrent investir dans un concept qui est sûr et qui rapporte un peu plutôt que prendre des risques sur un projet inconnu. Et si jamais « par chance » quelqu’un prend ce risque et que ça marche, le concept sera copié par tout le monde avec des prix tirés vers le bas (Je ne gagne rien mais c’est moi qui vend le plus…)
¡Hola Frédéric!
Il est vrai que la stratégie de jouer sur les prix est très colombienne !
Merci pour ton retour !
¡Hasta Pronto!
Et dans le même style, un NON franc bien de chez nous à quelqu’un qui veut te proposer un negocio peut provoquer hummm comment dire… un gros froid dans la relation… Mais ne fera pas abandonner le banquier qui veut te proposer une carte de crédit gratos!