Aujourd’hui, en Colombie, une université m’a embauché pour donner quelques cours de marketing (ma spécialité). J’ai été recruté pour dispenser deux modules de 8 heures chacun.

L’accueil est chaleureux, les professeurs sont accueillants et les étudiants très sympathiques (comme souvent en Colombie).

Le directeur de la filière me présente à ses élèves :

– Voici un ami français, il va vous donner des cours de marketing pendant quelques jours.  Je le connais depuis longtemps, j’ai eu l’occasion de rencontrer ses parents, c’est un garçon de bonne famille !

– ¡Hola! 🙂 (je souris)

Le discours est agréable… mais :

  1. Je connais ce monsieur depuis 2 jours.
  2. Je n’ai pas vu mon père depuis 10 ans.
  3. Je ne comprends pas bien le concept de « bonne famille ».

Après trois bonnes heures de cours nous faisons une pause… une jeune fille s’approche de moi et m’interpelle :

– Professeur, c’est vrai que vous avez un château en France ?

– Heu… pardon ?

– Notre professeur nous a dit que vous aviez un château.

Évidemment, j’ai pris soin de démentir auprès du groupe d’élèves en question.

Pour sa défense, le directeur m’a expliqué qu’il fallait bien faire rêver un peu les jeunes… et moi qui croyait que mes yeux bleu-verts faisaient déjà le job !

Bilan : toujours pas de nouvelles de mon père et encore moins de mon château. Par contre, niveau enfumage d’étudiants et publicité mensongère je peux vous donner quelques trucs et astuces !

Je me demande combien de fois l’on m’a survendu avant un cours ou une conférence…

Est-ce une pratique commune de gonfler les profils des intervenants ?

À demain, en Colombie !